Le sportif de renommée mondiale Novak Djokovic s’est récemment confié sur la santé mentale des joueurs de tennis lors d’un entretien approfondi avec 60 minutes.
La santé mentale, un sujet en lumière
Djokovic a salué la démystification du sujet de la santé mentale dans le sport. Après que Naomi Osaka a soulevé la question lors de Roland-Garros, le sujet est désormais largement discuté. La santé mentale n’est plus un tabou.
Benoit Paire et Nick Kyrgios, tennismen notables, ont ouvertement parlé de leurs batailles personnelles avec des dépendances, contrastant avec l’image traditionnelle de l’athlète parfait.
Iga Swiatek : un modèle à suivre
La situation du numéro un mondial, Iga Swiatek, illustre l’importance de la santé mentale dans l’accomplissement sportif. Elle fait preuve d’un engagement actif envers sa santé mentale grâce à l’accompagnement de Daria Abramowicz, une psychologue du sport.
Abramowicz a été déterminante pour aider Swiatek à surmonter ses angoisses et ses appréhensions, ce qui a indubitablement joué un rôle majeur dans ses performances sur le court.
Critique de l’état d’esprit actuel
Djokovic a exprimé sa critique d’un état d’esprit largement adopté dans le monde sportif : toujours envisager l’avenir de manière positive et ne pas laisser de place à l’échec ou aux doutes. Selon lui, ce n’est pas cette volonté acharnée de positivité qui fait les grands champions.
Il argumente plutôt que les vrais champions sont ceux qui ont la faculté de ne pas s’attarder sur les émotions négatives, un rôle clef dans l’atteinte du succès.
Les athlètes sont avant tout des êtres humains
Devant ces révélations, la psychologue du sport Abramowicz a réagi en soulignant que les sportifs sont avant tout des êtres humains. Cela rappelle à chacun que l’importance de la santé mentale ne peut être sous-estimée, ni dans le sport, ni dans la vie quotidienne.